Recherche et Société
03/07/2025 12:00
Subvention
Citoyenneté & Égalité
- Citoyenneté
Enseignement supérieur et recherche
Cette aide vise à soutenir la mise en œuvre de projets de recherche participative qui répondront à des problématiques d'intérêt régional déjà identifiées sur le territoire (sociales, culturelles, économiques, écologiques...). Ces projets devront être co-construits et réalisés en partenariat entre des acteurs de la recherche et de la société civile, à but non lucratif.
Les sciences sont plus que jamais nécessaires pour accompagner les transitions de notre monde et de nos territoires. Dans ce contexte, renforcer la place des sciences dans la société constitue un enjeu prioritaire, pour faire face aux mutations en cours, et aux défis sociétaux à relever. Cet enjeu est identifié dans le cadre de la Loi de programmation de la recherche du 24 décembre 2020, pour la période 2021-2030, qui affirme la nécessité d’amplifier les apports de la recherche à toute la société.
La recherche participative constitue un moyen privilégié pour y parvenir : en effet, elle associe des acteur·rice·s de la recherche scientifique, et des acteur·rice·s de la société civile à but non lucratif, pour co-produire des savoirs scientifiques et des réponses à des problématiques d’intérêt régional, identifiées sur le territoire régional, avec l’objectif d’une appropriation citoyenne et démocratique des réponses apportées.
La capacité à répondre aux objectifs des grands projets et stratégies régionales repose, notamment, sur le renforcement du dialogue entre acteur·rice·s de la recherche, et société civile ; qu’il s’agisse des objectifs de la Stratégie régionale des transitions économique et sociale (SRTES), adoptée en avril 2023, et de ses différentes composantes, parmi lesquelles la Stratégie régionale de l’économie sociale et solidaire (SRESS), et la Stratégie régionale de recherche et d’innovation (S3).
Dans ce contexte, la Région Bretagne est convaincue du rôle essentiel de la recherche participative pour contribuer au développement sur son territoire d’innovations, notamment sociales, mais aussi sociétales, économiques ou écologiques. Elle a ouvert dès 2021 l’appel à projets « Recherche et société » afin de soutenir chaque année des projets de recherche participative sur son territoire, et pour animer une communauté régionale d’acteur·rice·s de la recherche participative. L’appel à projets « Recherche et société » 2025 vise ainsi à poursuivre cet engagement de la Région Bretagne et à renforcer la dynamique en cours de diffusion des pratiques de recherche participative.
Objectifs
- Renforcer le dialogue entre les acteurs de la recherche et ceux de la société civile
- Répondre à des questions et problématiques (sociales, culturelles, économiques, écologiques…) d’intérêt régional, et identifiées sur le territoire régional.
Type d'aide
Montant de l'aide
- Aide principale :
- Taux de l’aide : 80 % du total éligible
- Montant de l’aide : 70 000 € maximum
- Aide complémentaire : Dans le cas où un·e tiers veilleur·se accompagne le projet, une aide complémentaire de 5 000 € est attribuée sous forme d’indemnisation forfaitaire, pour couvrir les frais correspondants à l’accomplissement de ses missions.
Les deux aides sont versées au porteur du projet. La convention établie entre la Région et la structure porteuse, précisera les conditions de reversement de la subvention de fonctionnement, aux partenaires bénéficiaires.
Les 20 % de cofinancement apportés au projet devront être identifiés au plus tard lors de l’audition des projets, au mois de septembre 2025.
Structures éligibles
- Pour les acteur·rice·s de la recherche :
- les établissements publics d’enseignement supérieur disposant d’activités de recherche ;
- les grands organismes publics de recherche ;
- les écoles supérieures de droit privé bénéficiant d’agréments ministériels pour la délivrance de diplômes de niveau Master minimum et d’agréments pour la conduite d’activités de recherche scientifique.
- Pour les acteur·rice·s de la société civile à but non lucratif, qui devront dans tous les cas être doté∙e∙s de la personnalité morale (liste à caractère non exhaustif) :
- les associations ;
- les fondations ;
- les organisations professionnelles ;
- les structures de l’économie sociale et solidaire ;
- les structures de médiation scientifique.
Le projet doit être porté (coordination, portage administratif et financier) par un·e acteur·rice de la recherche ou par un·e acteur·rice de la société civile à but non lucratif.
Il doit être conçu et mis en œuvre à chaque étape, a minima, par une structure porteuse et une structure « partenaire bénéficiaire » (voir ci-dessous), ce collectif de recherche devant intégrer un·e acteur·rice de la recherche et un·e acteur·rice de la société civile à but non lucratif. Il n’est pas fixé a priori un nombre maximum de partenaires possibles par projet, la faisabilité et la pertinence de chaque consortium seront appréciées au cas par cas.
Au sein du collectif de recherche ainsi formé, une structure dite « porteuse » aura la fonction d’interlocuteur référent du Conseil régional dans l’organisation administrative et le déroulement du projet. Elle est la signataire de la convention établie avec la Région. Les autres structures participant au projet seront désignées comme « partenaires ». Ces dernières peuvent être :
- des « partenaires bénéficiaires », en tant que structures partenaires remplissant les conditions d’éligibilité à l’appel à projets, et pouvant par conséquent recevoir une aide régionale ;
- des « partenaires non bénéficiaires », structures participant au projet mais non éligibles : elles ne bénéficieront pas du financement régional. A titre d’exemple, il pourra s’agir de collectivités territoriales, ou d’acteurs situés en-dehors du territoire régional. Dans ce dernier cas, le comité d’évaluation statuera sur l’éligibilité d’acteurs positionnés hors Bretagne, afin d’assurer un ancrage territorial suffisant du projet, dans sa réalisation et ses résultats.
Notion de « tiers-veilleur.se »
La Région encourage l’accompagnement des projets déposés par un·e « tiers-veilleur·se ». Cette tierce personne, non partie prenante du projet (ne doit pas avoir participé de manière décisive à son émergence/élaboration) et désignée en-dehors des partenaires au projet, aura pour mission d’accompagner le projet et les partenaires qui en assurent la réalisation, dans ses différentes étapes de mise en œuvre. L’objectif de son intervention est de renforcer la dynamique de co-production des savoirs impliquant tous les partenaires du projet, de garantir la réflexivité du projet, et de faciliter les échanges entre les partenaires, en apportant un regard extérieur aux différentes étapes du projet (définition collective d’attendus, d’objectifs partagés à atteindre, voire d’un langage commun autour du projet, appui dans l’identification des difficultés à résoudre…). Des ressources sur la fonction du·de la tiers-veilleur·se (Guide de bonnes pratiques du tiers-veilleur) peuvent être transmises sur demande.
Critères d’éligibilité
- les projets de recherche co-construit a minima par 2 acteur·rice·s, l’un faisant partie du secteur de la recherche, l’autre faisant partie de la société civile à but non lucratif. Une attention particulière sera portée à la qualité et à la solidité du partenariat (exigence d’une co-construction effective entre partenaires pour l’ensemble des étapes du projet) ;
- les projets dont la réalisation est prévue sur une période maximale de 36 mois;
- les projets répondant à des problématiques (sociétales, culturelles, économiques, environnementales…) identifiées sur le territoire régionalet présentant un intérêt régional. Il sera porté une attention toute particulière aux projets ciblant les publics les plus éloignés de l’accès aux sciences et à la recherche (disparités sociales, de genre, situations de territoires en fragilité, en référence aux territoires identifiés comme tels, dans le cadre de la carte des capacités territoriales ;
- les projets permettant de développer des innovations (sociales, sociétales, économiques…) sur le territoire régional.
Projets inéligibles
- les projets portés par des acteurs déjà impliqués dans des projets lauréats au titre de l’AAP 2024 (équipe projet, côté acteur de la recherche ; appréciation au cas par cas, compte tenu de la configuration de la structure impliquée, côté acteur de la société civile) ;
- les projets de science participative, entendus ici comme des projets de recherche au cours desquels des citoyens/acteurs de la société civile interviennent lors de la seule étape de récolte des données, selon une méthodologie définie par des chercheurs, qui analysent et interprètent ces données, et en tirent des conclusions diffusées via les canaux scientifiques, voire à l’attention des collecteurs, sans implication de leur part lors de ces étapes ;
- les projets de médiation scientifique, de promotion ou de diffusion de la culture scientifique et technique ;
- les projets poursuivant un but lucratif direct ;
- les projets de recherche scientifique sans implication de la société civile, ou les projets ayant uniquement un objectif de formation aux recherches participatives.
Dépenses éligibles
Sont éligibles les dépenses réalisées à compter de la date de dépôt du projet.
Seules les dépenses de fonctionnement liées au projet, et réalisées par des structures implantées en Bretagne, seront soutenues. Les frais de fonctionnement ne font pas partie des dépenses éligibles. Dans ce cadre, seront considérés comme éligibles à l’appel à projets :
- Les coûts salariaux des personnels impliqués dans le projet (en-dehors des coûts de financement des doctorant·es, non éligibles dans le cadre de l’appel à projets) :
- pour les acteur·rice·s de la recherche, , les dépenses de personnels non titulaires (CDD ou stagiaires) recrutés dans le cadre du projet ;
- Pour les acteur·rice·s de la société civile, les dépenses de personnels permanents, au prorata du temps consacré au projet.
- Les frais d’études, d’analyses, de prestations de services réalisées par des entités extérieures à l’organisme bénéficiaire de l’aide, incluant les actions et frais de diffusion et de valorisation, et donnant lieu à facturation (à hauteur maximum de 20 % du total du budget du projet) ;
- L’acquisition de petits matériels (dans la limite de 3 000 € de coût unitaire) et de consommables ;
- Les frais de déplacement et de mission, dans le strict cadre du projet. A ce titre, sont prévus à hauteur de 5 000 € et de manière forfaitaire, les frais de déplacement et de mission du·de la tiers-veilleur·se, le cas échéant. Ils devront en ce cas figurer dans le budget du projet.
- Le temps consacré au projet par des bénévoles pourra être valorisé, au titre des dépenses éligibles (à justifier).
L’équilibre dans la répartition du budget entre les partenaires sera pris en compte, dans le processus d’évaluation de la faisabilité du projet. La structure porteuse du projet ne pourra pas bénéficier de 100 % du soutien régional demandé.
Critères de sélection
Critère n°1 : Co-construction du projet et solidité du partenariat
- Antériorité du partenariat (prise en compte d’éventuels éléments relatifs à l’historicité et à la formalisation du partenariat -projets antérieurs, accords de consortium déjà existants, etc.) ;
- Complémentarité, pertinence et solidité du partenariat mis en place en termes de compétences, de représentativité, et de savoirs mobilisés pour atteindre les objectifs du projet (identification, et mobilisation des expertises et compétences propres à chaque partenaire impliqué, à chaque étape du projet).;
- Vitalité et qualité participative du partenariat : réalité du partenariat et de la co-construction à chaque étape du projet, modalités d’organisation d’un dialogue effectif et régulier entre partenaires, vigilance à assurer l’équilibre au sein du partenariat ;
- Si participation d’un·e tiers-veilleur·se: définition des modalités d’intervention de ce dernier ;
- Prise en compte de l’égalité femmehomme, dans la composition du partenariat.
Critère n°2 : Qualité scientifique du projet
- Qualité scientifique du projet : pertinence, degré d’ambition, identification des biais, freins, leviers, analyse des risques ;
- Références scientifiques des chercheur·se·s (compétences, expertises et publications scientifiques dans le domaine) ;
- Prise en compte de la dimension éthique/déontologique et de la protection des personnes ;
Critère n°3 : Inscription dans les politiques et priorités régionales et ancrage territorial
- Inscription du projet dans l’une ou plusieurs des grandes priorités définies par la SRTES (voir point 1.1), tout particulièrement les enjeux liés aux transitions écologiques et environnementales et les enjeux de cohésion sociale, existence d’un intérêt régional ;
- Inscription du projet dans un ou plusieurs des 5 Domaines d’innovation stratégique (DIS), et/ou dans l’axe transversal relatif aux transitions, de la Stratégie régionale de recherche et d’innovation S3 ;
- Ancrage territorial du projet sur le territoire régional.
Critère n°4 : Qualité méthodologique et participative du projet, utilité citoyenne et « démocratique »
- Qualité méthodologique et participative : choix méthodologiques, définition des outils de participation, de co-construction, de suivi du projet et de ses dynamiques
- Pertinence et cohérence de la problématique au regard du domaine/territoire concerné ;
- Utilité citoyenne et « démocratique » du projet, dimension transformatrice et innovante (dont innovation sociale, sociétale…).
Critère n°5 : Faisabilité du projet
- Présentation détaillée de la mise en œuvre et de « l’orchestration » prévue du projet : garanties apportées quant au caractère réaliste et calibré des objectifs, des moyens et du programme de travail au regard du sujet, du contexte et de l’échéancier fixé ;
- Montage budgétaire : plan de financement détaillé, en équilibre et réaliste ; justification des moyens scientifiques humains et financiers mobilisés ;
- Nature des cofinancements et caractère assuré ou non (précision sur la date de réponse, si attendue).
Critère n°6 : Diffusion, valorisation et appropriation du projet et de ses résultats
- Modalités prévues pour la diffusion, valorisation et appropriation élargie des résultats (publication de documents de vulgarisation, participation à des évènements « grand public », appui sur des outils et méthodes de transfert des connaissances produites, actions de dissémination des résultats obtenus…) ;
- Modalités de mise en œuvre d’outils et moyens pour la valorisation scientifique et opérationnelle des résultats par les partenaires (qualité et originalité des projets de diffusion et de partage des résultats, engagement à la diffusion des résultats en open source, publications, participation à des forums ou colloques scientifiques…) ;
- Définition d’outils (critères, indicateurs…) et de modalités de mise en œuvre d’un suivi-évaluation du projet et de ses conditions de mise en œuvre ;
- Engagement des partenaires dans la diffusion et la valorisation de la recherche participative, en tant que recherche visant à la fois la qualité scientifique et la qualité participative.
A noter qu’un regard attentif sera porté sur la cohérence générale du projet.
Engagement pour la cohésion des territoires- Rapport mars 2021
5 MB TéléchargerEngagements du bénéficiaire
La structure porteuse du projet doit transmettre à la Région un document d’engagement dans les 3 premiers mois de démarrage effectif du projet, qui précise les modalités de gouvernance, les relations entre partenaires du projet, la place du·de la tiers veilleur·se (le cas échéant), les objectifs du projet et la méthodologie retenue. Il devra aussi transmettre un bilan d’activité intermédiaire, à mi-parcours, et un bilan final consolidé. Ces documents devront faire l’objet d’un processus collectif de production au sein du projet.
Région Bretagne
Direction du développement économique
283 avenue du Général Patton
CS 21101
35711 Rennes Cédex 7
Courriel : [email protected]
Engagement de communication régionale
Le bénéficiaire s’engage, selon la nature de son projet et/ou de son activité, à faire mention de « avec le soutien de la Région Bretagne » et/ou à intégrer le logo de la Région :
- aux documents officiels, publications en lien avec le projet subventionné ( ex : rapport de stage/ d’étude, bilan, diaporama d’une formation subventionnée, etc.) ;
- aux supports de communication en lien avec l’opération (ex : site web, brochures, etc.) ;
- dans les rapports avec les médias en lien avec le projet ;
- aux productions réalisées grâce à l’aide de la Région (ex : ouvrages, films, etc).
La communication sera réalisée sans stéréotype de sexe (choix des visuels, images, couleurs, expressions…) conformément aux règles rappelées page 12 du « Guide pour une communication publique pour toutes et tous » de la Région Bretagne (octobre 2018).
Toutes les versions du logo et la charte graphique de la Région sont téléchargeables sur cette page. Un justificatif au moins de la publicité réalisée sera envoyé au service gestionnaire, au plus tard lors de la demande de dernier versement de l’aide (ex : copie d’écran du site web avec le logo, copie d’un rapport, article de presse avec mention de la Région, etc).
Invitation du Président de la Région
Lors d’éventuels temps forts de communication en lien avec l’opération subventionnée, une invitation officielle sera adressée en amont au Président de la Région sur [email protected] (ex : inauguration, relations presse, opération de lancement, salon, remise de prix, etc).
Télécharger le kit logo
2 MBTélécharger la notice (sans affichage)
551 KBModalités de dépôt de la demande Régionale
Les candidatures doivent être déposées par la structure porteuse du projet, en cliquant sur le bouton « Demande d’aide régionale », à partir du lundi 12 mai, et au plus tard le jeudi 3 juillet (12h – midi).
Les services de la Région réalisent l’instruction technique des dossiers déposés. Des précisions peuvent être demandées à cette étape à la structure porteuse du projet.
Comité d’évaluation
Le comité d’évaluation des projets se réunira au mois de septembre 2025. Il est composé de manière mixte et paritaire, d’acteurs du monde de la recherche, et d’acteurs de la société civile à but non lucratif. Les porteurs de projets pourront être auditionnés lors du comité d’évaluation.
Ce comité soumettra une proposition de projets à retenir, qui sera examinée et proposée à la décision de la Commission permanente du Conseil régional (au mois de décembre, sous réserve). Chaque porteur de projet recevra une information motivée quant à la suite donnée à son projet.
Règlement
332 KB TéléchargerSoutenir la recherche participative pour faire émerger des innovations sociales, culturelles, économiques ou environnementales, au service de l’intérêt régional. Tel est l’objectif de notre appel à projets qui encourage les collaborations entre acteurs de la recherche et de la société civile.
Découvrez 4 projets financés par la Région
Mobilité durable, recueil de la parole des femmes et compréhension des ressorts de leur « autonomisation », recherche collaborative sur les actions d’éducation aux médias, réflexion sur les tiers-lieux… Voici 4 projets pour comprendre Etik Projets Recherche et Société :
Projet APFEMMES
Projet Apfemmes
Projet FABMOZH
Projet FABMOZH
Projet REC-EMI
Projet Rec-Emi
Projet TILT
Projet Tilt
Podcast : démocratiser la recherche participative et ses enjeux
Cette collection de 8 podcasts s’intéresse aux 8 projets lauréats de « Recherches et Sociétés 2021 », tous issus de l’appel à projets lancé par la Région Bretagne, pour renforcer le dialogue entre les acteurs de la recherche et ceux de la société civile.
Début 2024, 8 radios (faisant toutes parties de la Coordination des Radios Locales et Associatives de Bretagne) : Canal B, Plum’FM, Radio Balises, Radio Bro Gwened, Radio Kreiz Breizh, Radio U, Timbre FM et Transistoc’h (Radio Évasion), sont parties à la rencontre des protagonistes de ces recherches participatives et en ont tiré une série de podcasts qui nous emmènent dans les coulisses de ces études pour mieux comprendre les sujets abordés : la sociologie, l’agronomie, la psychologie ou encore l’écologie.
Une collection de reportages créée par la CORLAB et réalisée et diffusée par ses radios. Avec le soutien de la Région Bretagne.
Terre de Liens Bretagne est l’association qui porte le projet de recherche participative COMMUNS, en partenariat avec le professeur Simon Cornée du Centre de recherche en économie et en management (CREM CNRS). Il s’inscrit dans l’action du mouvement de l’association, qui accompagne, soutien et favorise les initiatives citoyennes afin d’acquérir du foncier agricole collectivement et de permettre l’installation de paysans en agriculture bio.
Ce projet a été lauréat de l’appel à projet « Recherche et Société » de la Région Bretagne en 2022.
Circul’AB est un projet de recherche participative qui explore les conditions de développement de l’agriculture biologique à l’échelle d’un territoire : Morlaix Communauté. Co-porté par l’Institut National de la Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE), le réseau de Groupement des Agriculteurs Bio (GAB) et la Fédération Régionale des Agrobiologistes de Bretagne (FRAB), il s’est déroulé de juin 2022 à mai 2024 afin de questionner la ressource en nutriments disponibles et notamment l’autonomie en azote.
Il a été financé par la Région Bretagne dans le cadre dans le cadre de l’appel à projet « Recherche et Société ».
Le projet AP Femmes (L’Appropriation de la connaissance de la Parole des Femmes en difficultés et de leur pouvoir d’agir, entre la société civile et la recherche) a été initié en mars 2022 et est lauréat d’un financement de 24 mois de la Région Bretagne dans le cadre de l’appel à projets « Recherche et Société ». Il vise dans un premier temps à rapprocher la FR-CIDFF (Fédération Régionale des Centres d’Informations sur les Droits des Femmes et des Familles) de Bretagne et le laboratoire VIPS2 (Valeurs, Identités, Politiques, Socialisations et Sports) de l’Université Rennes 2 (plus d’infos en cliquant ici), autour des problématiques d’égalité femmes-hommes et de lutte contre les violences faites aux femmes.
En réponse aux défis posés par le changement climatique, FORET est un projet de gestion forestière et des tourbières sur le massif de Paimpont (35). Celles-ci jouent un rôle crucial dans le stockage du carbone et la préservation de la biodiversité. Cette recherche vise à repenser collectivement et localement, les modes de gestion des écosystèmes forestiers et tourbeux pour répondre aux enjeux du changement climatique et de la biodiversité. Elle est financée par la Région Bretagne et est menée par Sébastien Gogo et Aude Ernoult du laboratoire ECOBIO, avec la participation de l’Association forestière de Paimpont, la Mission des Terrains en Transitions de l’Université Rennes et du Living Lab CLEF.
Le projet FABMOBZH est coporté par Le Lieu-Dit, Pôle de Coopérations et d’Innovations Économiques et Sociales du Pays de Brest en lien avec Jérôme Sawtschuk, enseignant-chercheur au Laboratoire d’étude de recherches en sociologie (LABERS) à l’Université de Bretagne Occidentale. Il a pour ambition de développer une communauté autour des mobilités durables en Bretagne à partir d’études sur les mobilités alternatives à la voiture individuelle et plus particulièrement le covoiturage, l’autopartage et le vélo.
Ce projet est financé par la Région Bretagne et l’UBO dans le cadre de l’appel à projet « Recherche et Société« .
Le projet LESVI a pour objectif de croiser la psychologie sociale et le théâtre contemporain sur les questions de genre et de minorités sexuelles et plus particulièrement autour des représentations et visibilités lesbiennes. Il est co-porté par la comédienne et autrice Jessica Roumeur de la Compagnie de théâtre La Divine Bouchère, et par Christèle Fraïssé, maîtresse de conférences à l’Université de Bretagne Occidentale et membre du Laboratoire de Psychologie : Cognition, Comportement, Communication (LP3C).
Il a été financé par la Région Bretagne dans le cadre de l’appel à projets « Recherche et Société ».
Jeunes et Exil en Bretagne (JEB) est un projet de recherche coopérative mené par Coop’Eskemm, sous l’égide de Fransez Poisson en lien avec Patricia Loncle, professeure de sociologie à l’École des Hautes Études en Santé Publique (EHESP) et membre du laboratoire Arènes. Il a pour objectif d’étudier la situation sociale des personnes jeunes exilées en Bretagne et de contribuer à l’amélioration des systèmes d’accompagnement pour leur permettre une meilleure intégration.
Financée par la Région Bretagne dans le cadre de l’appel à projets « Recherche et Société », ces travaux sont menés en coopération avec des chercheuses du laboratoire Arènes et des citoyens actifs dans différentes associations bretonnes.
Porté par le cabinet d’expertise maritime Glaz (Lesconil) et cofinancé par la Région Bretagne, le projet PECHKEUR est une recherche-action sur le vécu au travail des marins pêcheurs. Il vise à mieux connaître cet univers professionnel et ses contraintes pour promouvoir la santé des marins et renforcer l’attractivité du métier, notamment auprès des jeunes.
L’ingénierie de la recherche-action ainsi que les enquêtes auprès des marins et des élèves du lycée maritime du pays Bigouden ont été faites en binôme par deux consultantes formées à la recherche-action coopérative : Stéphanie Brulé-Josso, psychologue du travail et ethnologue et Pascale Perron, facilitatrice et ingénieure en intervention sociale.
Le projet inclut également d’autres partenaires à l’échelle régionale : le laboratoire LiRIS de l’Université Rennes 2, le laboratoire Lab-STICC de l’Université Bretagne Sud et Promotion Santé Bretagne en tant que tiers-veilleur. Mais aussi des institutions de santé et prévention des gens de mer : le Service de Santé des Gens de Mer (SSGM), l’Institut Maritime de Prévention (IMP) et le Centre de Ressources d’Aide Psychologiques en Mer (CRAPEM). Plusieurs armements de pêche bigoudens et le lycée public maritime du Guilvinec sont devenus des acteurs centraux au cours du projet.
Cet épisode bonus a été réalisé lors du Forum régional « Recherches avec, par, et pour la société » organisé le 18 octobre 2024 à Rennes par la Région Bretagne. Il réunissait des acteurs intéressés ou impliqués dans des recherches participatives. Ce forum, qui fait suite à plusieurs évènements précédemment organisés sur le territoire, s’inscrit dans la continuité de cette dynamique de mobilisation, aussi large que possible, des acteurs régionaux autour des enjeux des RAPPS.
Lucie Louâpre de Canal B a tendu son micro à différents participants.
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