Innovation – Projets de recherche et d’innovation pour une aquaculture durable
TA 2.1.3.N : Recherche et innovation aquaculture d’ampleur nationale
Appel à projets national FEAMPA - 2025
Subvention
FEAMPA
2021 - 2027
Développement économique
- Développement
- Innovation
Environnement
Pêche & Aquaculture
- Aquaculture
Avec le soutien de :

Cette aide vise à soutenir le développement d’équipements, de pratiques ou de procédés innovants, nouveaux ou sensiblement améliorés, dans le but de développer une aquaculture durable qui concilie les enjeux économiques, environnementaux et sociétaux.
Les projets présentés pourront viser le développement d’innovations en lien avec les thématiques développées ci-dessous (liste non exhaustive) pour chacun des sept enjeux indiqués :
1 – Adaptation au changement climatique
- Le développement de méthodes de production nouvelles ou améliorées, adaptées aux enjeux climatiques : adaptation des pratiques et/ou des productions.
- Des nouvelles approches d’amélioration génétique visant l’efficacité environnementale et l’adaptation au changement climatique.
- Le développement d’équipements innovants permettant d’améliorer la gestion et la qualité de l’eau en aquaculture (sanitaire, zoosanitaire, etc.) : prise d’eau, filtration, ultrafiltration, etc.
2 – Diversification des activités
Les projets liés au développement de l’Aquaculture Multi-Trophique Intégrée (AMTI), au développement de co-cultures, ou à la production de nouvelles espèces sont notamment éligibles.
3 – Diminution de l’empreinte environnementale
- L’alimentation durable: utilisation de nouveaux ingrédients durables, valorisation / développement d’aliments issus de coproduits / utilisation des microalgues, etc.
- Analyses de cycles de vie des produits.
- Gestion et qualité de l’eau : Innovation(s) pour le traitement de l’eau en réutilisation ou en sortie ; Développement des modèles de circuits recirculés avec une maitrise des coûts énergétiques ; etc.
4- Amélioration des réponses et capacités de résilience des entreprises face aux aléas (sanitaires, zoo sanitaires, prédation)
- Développement de nouveaux procédés permettant de lutter contre les prédations (piscicole et conchylicole).
- Amélioration génétique de la robustesse et de l’aptitude à performer dans différents environnements ou élevages.
- Nouveaux outils de sélection génétique grâce à l’intelligence artificielle.
- Développement d’outils in-vitro de diagnostic et de phénotypage.
5 – Bien-être animal
Systèmes couplant capteurs et IA pour surveiller la qualité de l’eau et la santé des poissons, autres innovations, etc.
6 – Amélioration de la qualité des produits
- Innovations techniques, scientifiques permettant d’améliorer la maîtrise des contaminants règlementés et des risques émergents (contaminants chimiques, microbiologiques, biologiques, physiques).
- Innovations portant sur l’alimentation des poissons (en lien par exemple avec l’évolution de l’alimentation des poissons vers le végétal).
7 – Amélioration des conditions de travail
La création d’outils permettant de diminuer la pénibilité au travail (ex : exosquelette, etc.) sont éligibles à cet appel à projet, à condition qu’ils soient innovants et agissent sur la durabilité de l’activité.
Objectifs
- Développer des outils de production innovants et/ou de pratiques innovantes.
- Renforcer la durabilité des activités aquacoles dans sa triple dimension : économique, environnementale et sociale.
Type d'aide
Les projets de recherche et innovation sont soumis à la réglementation des aides d’Etat.
Montant de l'aide
- Le plancher d’aide publique par projet est fixé à : 50 000 €
- Le plafond d’aide publique par projet est fixé à : 400 000 €
Le montant d’aide publique sollicité pour un projet varie selon les types d’organismes et d’entreprises bénéficiaires. Ainsi, le taux d’aide pourra être différent d’un partenaire à l’autre, sans que celui-ci ne puisse être supérieur à 80 % du montant des dépenses éligibles.
Le tableau des taux d’intensité d’aide publique en fonction des critères liés à l’opération et aux bénéficiaires est présenté dans le cahier des charges de l’appel à projet.
Le cumul de subventions publiques (fonds européens, plan de relance, etc.) n’est pas autorisé sur les mêmes dépenses d’un même projet.
Structures éligibles
- Les entreprises dont l’activité est liée à l’aquaculture ainsi que les personnes morales ou physiques exerçant une activité de production aquacole (marine ou continentale), quelle que soit leur activité principale déclarée ;
- Les organisations représentatives de la production aquacole, tant nationales que locales ;
- Les organismes scientifiques ou techniques ;
- Les organismes de formation intervenant dans le champ de l’aquaculture ;
- Les exploitations aquacoles et outils à caractère aquacole et pédagogique des centres de formation aquacole ;
- Les établissements publics ayant des missions d’appui aux politiques publiques pour la protection et la gestion durable des milieux aquatiques ;
- Les fournisseurs de biens et de service aux entreprises aquacoles ;
- Tout autre organisme ou entreprise dont la participation est pertinente pour le projet.
Dépenses éligibles
Les coûts admissibles sont les suivants :
- Les frais de personnel directement liés à l’opération.
- Les dépenses d’investissement matériel et immatériel directement liées à l’opération dans la mesure où et aussi longtemps qu’ils sont utilisés pour le projet. Ces dépenses concernent notamment :
- Les équipements, instruments, matériels, dans la mesure où et aussi longtemps qu’ils sont utilisés pour le projet.
- Les coûts des matériaux, fournitures et produits similaires directement liés à l’opération.
- Les coûts de la recherche contractuelle, des connaissances et des brevets achetés ou pris sous licence auprès de sources extérieures à des conditions de pleine concurrence.
- Les prestations de service (études, expertise, prestations d’intérim, location et sous-traitance directement liées à l’opération, etc.) sur une base réelle.
- Les coûts de location des bâtiments ou structures dans la mesure où et aussi longtemps qu’ils sont utilisés pour le projet, sur une base réelle.
- Les frais indirects, pris en compte uniquement de manière forfaitaire à hauteur de 15% des dépenses directes de personnel.
- Les frais de missions directement liés à l’opération, pris en compte de manière forfaitaire à hauteur de 6,3 % des dépenses directes de personnel.
Critères de sélection
Les projets qui répondent aux critères d’éligibilité, déclinés ci-après, sont analysés selon la grille de sélection présentée en annexe 1 du cahier des charges. La qualité du consortium, la cohérence du projet, la pertinence et l’étendue de l’innovation proposée, ainsi que les retombées prévisionnelles du projet sur la filière et sur les piliers du développement durable sont les cinq critères de sélection des projets.
Si le projet obtient une note inférieure à 50, celui-ci ne pourra pas être sélectionné à l’appel à projet. Si le projet obtient une note supérieure à 50, celui-ci sera présenté en Comité Stratégique et de Sélection (CSS) pour avis et sélection le cas échéant.
Critères d’éligibilité
1 – Collaboration effective
Le projet doit être mené en collaboration avec a minima :
- Un organisme scientifique ou technique.
- Et un acteur professionnel (opérateur de la filière aquacole) ou une entité de représentation professionnelle.
2 – Eligibilité géographique
Les projets déposés doivent répondre à l’une au moins des caractéristiques suivantes :
- Le projet est porté par un chef de file de niveau national y compris les établissements territorialisés de ces structures nationales, quel que soit le partenariat ;
- Le projet est localisé dans une région continentale ou porté par un chef de file situé dans une région continentale ;
- Le projet implique un consortium (le chef de file et ses partenaires) implanté dans au moins deux régions.
Les prestataires ne sont pas considérés comme des partenaires. Il s’agit d’une externalisation.
3 – Eligibilité temporelle
La durée du projet doit être inférieure ou égale à 3 ans avec une mise sur le marché prévisionnelle, à destination des opérateurs des filières halieutiques, dans les trois ans après son achèvement.
Le projet ne doit pas avoir démarré au moment du dépôt de la demande d’aide.
Le caractère incitatif de l’aide versée dans le cadre de cet appel à projet doit être caractérisé et impose au bénéficiaire de déposer son dossier de candidature concerné avant le début des travaux et actions liés au projet (les devis réalisés dans le cadre du projet ne doivent pas être engagés et signés au moment du dépôt du dossier).
4 – Caractère novateur des projets
Le projet déposé doit impérativement présenter un caractère innovant. Il peut s’agir d’une innovation de produit, de pratique ou procédé, nouveau ou sensiblement amélioré (ou une combinaison des deux) qui diffère significativement de ce qui existe déjà ou qui a été introduit sur le marché (manuel Oslo 2018).
Un état de l’art et la démonstration du caractère innovant du projet doivent être argumentés dans le dossier technique et feront l’objet d’une attention particulière. Un projet ne développant pas une ou plusieurs innovations ne sera pas éligible à cet appel à projet.
5 – Degré de maturité technologique des projets
Le projet doit revêtir un degré de maturité technologique suffisant qui lui permet de s’inscrire en majorité à partir du niveau 4 de l’échelle de degré de maturité technologique dite échelle TRL (Technology Readiness Level) en annexe 4. Un projet qui comporte plusieurs niveaux de l’échelle TRL est éligible dès lors que la majorité du projet se situe à partir du niveau 4 de l’échelle TRL. Les projets de recherche fondamentale ne sont pas éligibles à cet appel à projet.
Le projet doit viser une mise sur le marché ou une utilisation dans les 3 ans après la fin du projet. Le projet doit en effet répondre à un enjeu des filières aquacoles et, pour cela, proposer une innovation à court terme à destination des professionnels.
Les projets qui seraient uniquement dédiés à de l’acquisition de connaissance ou à de la collecte de données sans intégrer le développement d’un nouveau produit, procédé, technologie ou organisation, ne sont pas considérés comme des projets innovants au titre de cette mesure.
Néanmoins, si une partie du projet est dédiée au développement d’un équipement et/ou d’une pratique innovante, l’acquisition de connaissances permettant de calibrer ou mettre au point cet équipement et/ou cette pratique innovante ou en lien direct avec l’évaluation de l’efficacité de cet équipement et/ou de cette pratique peut constituer une partie du projet.
6 – Intérêt collectif et diffusion des résultats
Les projets déposés doivent être d’intérêt collectif et répondre à un ou plusieurs enjeux cités précédemment. L’intérêt collectif fait référence à l’intérêt des membres de l’organisation, d’un groupe de parties prenantes ou du grand public. Les actions soutenues doivent donc englober plus que la somme des intérêts individuels des membres d’un bénéficiaire collectif. Elles ont une portée plus large que celles normalement menées par les entreprises privées.
L’intérêt collectif du projet peut notamment être évalué par l’importance socio-économique des entreprises visées par l’innovation au regard du nombre total d’entreprises de la filière concernée au niveau national. Cette donnée peut être établie à partir de différents indicateurs : nombre d’entreprises, nombre d’emplois, poids économique des entreprises, notamment leur chiffre d’affaires, etc. L’ensemble de ces données devront être détaillées dans le dossier technique.
Les innovations développées devront être au service des professionnels de la filière et utilisables par les entreprises du secteur.
La méthodologie prévue et les outils à mettre en place pour diffuser les résultats du projet auprès du public cible professionnel doivent être intégrés au projet. Ils feront l’objet d’une attention particulière lors de l’instruction des projets déposés. Les résultats des projets doivent être largement diffusés au moyen de conférences, de publications, de dépôts en libre accès, de logiciels gratuits ou libres, etc.
GNI_Feampa-national_Arrete-AAP-2025_-OS-2.1-Aquaculture-durable
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Direction de la mer
Courriel : [email protected]
Laëtitia GAULIER – Chargée de l’innovation des filières pêche et aquaculture, en charge de la coordination de la mesure recherche et innovation FEAMPA
Tél. : 02 99 87 43 46
Vanessa GICQUEL – Instructrice des dossiers FEAMPA mesure innovation
Tél. : 02 23 06 78 64
Isabelle JOUAN : Instructrice des dossiers FEAMPA mesure innovation
Tél. : 02 90 09 17 38
Engagement de communication européenne
En tant que bénéficiaire de fonds européens, vous êtes tenu.e de respecter certaines obligations de publicité. Pour vous accompagner dans cette démarche, des outils de communication spécifiques vous seront communiqués par la Région une fois votre projet sélectionné. Ces supports seront disponibles en ligne prochainement. Dans cette attente, nous vous invitons à contacter la Région pour connaitre les obligations concernant votre projet.
Région Bretagne
Direction des Affaires Européennes et Internationales
Christophe Jamet – Chargé du pilotage de l’information et de l’animation des programmes européens
Tel : 02 22 51 60 08
Courriel : [email protected]
Modalités de dépôt de la demande européenne
Le dossier complet de réponse à l’appel à projet est à renseigner, par le partenaire « Chef de file », directement en ligne en cliquant sur “demande d’aide européenne” au plus tard le 15 novembre 2025, date de clôture de l’appel à projet.
Le dossier de candidature à l’appel à projet est entièrement dématérialisé et comprend :
- Un dossier administratif à renseigner directement sur le portail des aides AIDEN de la Région Bretagne. Une procédure d’aide à la saisie ainsi que la liste des pièces nécessaires à la constitution du dossier sont à votre disposition ci-dessous.
- Un dossier technique détaillant le projet dans son ensemble à télécharger ci-dessous.
- Une annexe financière de l’opération à télécharger ci-dessous.
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